Tu es la peau, je suis le cœur.
Tu lis avec ton corps comme un être pluriel
Qui oublie ses attraits en oubliant ces cris
Qu'il entend tard la nuit : enfants à l'agonie.
Les hommes font des critiques,
Plus grands infanticides de notre société.
Abrège mes soupçons, enjambe mes idéaux
Et viens me dire lentement que tu aimes
La vie, la peau, l'expérience
Les choses telles qu'elles sont
Pour ce qu'elles sont, et non pour
Ce qu'elles auraient du être.
Viens me dire que tu veux changer
Ce qui est immoral à tes yeux
Viens me dire que tu veux changer
Ce qui est immortel aux dieux
Fais frissonner mon cœur
Comme s'hérissent les poils sur mes bras
Comme tremble ma cheville en hiver
Comme vivent mes cheveux sous le vent
Fais frissonner mon cœur
De ton langage métaphysique,
Sois l'idéal mystique et
Parfois
Mythique
De l'esprit qui m'enivre.
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