J'apprécie les hauteurs qui s'amusent la nuit
Dans un ciel assombri à élever les corps.
Elles offrent un autre sens aux cinq assouvis
Par le nez, la peau, la langue, les oreilles
Et les yeux en sommeil qui ne voient que si peu.
Par delà les nuages, c'est le coeur qui observe
Et qui danse les verbes dans un monde sauvage
Comme un ogre qui mange les enfants décimés
Dans des grattes-ciel, des cimes en verre, des quartiers.
Je vois d'en haut les lumières, s'agitant,
Illuminent les immeubles adultes.
Dans les avions, machines à souvenirs,
(Artisans, élixirs, paradis, aviation)
J'aime ce paysage artificiel
Qui me rappelle, par réverbère,
Par ampoule, par fenêtre,
Que milles vies alimentent
Une ville grandissante.

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