Le ciel est sombre et étoilé : elle a peint la nuit sur mes ongles. Le pinceau s'étalait et se perdait sur le gouffre du vide au bout de ses doigts frêles. Ces derniers touchent l'infini quand leur beauté se fait propre, et elle glisse dans son sang un sous-fifre sensoriel. Qui caressera cette peau cassera la poupée. Son teint est blafard sous ses yeux enivrés. Elle rêve d'un Léthé qui coule dans ses veines, d'un avènement du corps, de ses feux embrasés. C'est un faux vers qui se glisse dans ses affres poétiques : elle est affreuse dans ses souffles sibyllins. C'est une marionnette vulgaire, qui n'a ni début ni fin.

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