Météo des coeurs


Cette violence dans les mots qui m’entourent, désormais, ne sont plus que désordre et miasme. Et jamais encore je n’ai pu revenir à ce monde où chacun m’attendait, et où j’attendais tout le monde ; ce monde en moi qui est là, et malgré son omniprésence, me manque car introuvable, caché au fond de mon être et de tout ce mélange de sentiments, de peau, de bruits qui fait vibrer mon âme et mon corps, sous ce nom.

Ce nom que je crie à la lune, et que la lune me rend ; boomerang ébétant, qui fait la mort à chacun de mes tourments ou mes sourires, et qui me fait vivre chaque jour dans cette tornade languissante où, incapable de savoir si je dois me réjouir ou me damner, je me tais.

Ce regard qui me vide jusqu’à ma dernière étincelle et qui me rallume à l’instant. Et toujours ce quiproquo, ce chiasme, ces métaphores. Et toujours toujours antithèse et contradiction ; et cette Vie littéraire qui me fait rêver de vide chaque jour. Chaque jour, chaque matin, au gré du vent que tu crées ; car oui, tu es l’anticyclone et surtout la dépression de moi-même, détruisant la marionnette que je me suis tant plu à jouer, traverse.

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