Les poussières sur le fil des émotions s'enflamment, et s'absentent.. Triste, douce. L'ange vous attend. Et les flammes succombent à la grâce des neiges. Flocons qui, par centaines, attendent, tombent, se glissent.. Qui a cru un jour que rien n'était impossible quand le banc devint blanc ? L'hiver est là, et seul il guide le monde. Le temps est frais, les joues rosâtres. Et les amoureux, tendres et frémissants, s'enlacent et se réchauffent. Température parfaite de l'hiver : 37,5. Et seuls dans les lits tout aussi blancs, les nuages deviennent leurs voisins. Ils sont en équilibre, entre le vide et le plein. Ils sont juste là, vivants. Sur un fil. Vivants, et seuls, perdus. Et tout le reste n'est que littérature ? Cette sensation quasi-divine où rien n'est à refaire. C'est là qu'on comprend ce qu'il se passe vraiment. Rien n'est plus vraiment réel, les illusions nous entourent et là est le vrai, l'histoire, le fond de toute la chose. C'est pour ça que les phrases sont longues, car on tente de décrire, avec le plus de mots possibles.. Mais on ne peut pas. On ne sait pas.
On se perd.
On oublie..
On oublie que cette sensation, ce coeur qui gonfle, ces sourires timides de la première fois.. ; on oublie d'où ils viennent, on oublie leur goût, et leur odeur. On oublie jusqu'à leur existence. L'hiver revient dans notre corps.
On se perd.
On oublie..
On oublie que cette sensation, ce coeur qui gonfle, ces sourires timides de la première fois.. ; on oublie d'où ils viennent, on oublie leur goût, et leur odeur. On oublie jusqu'à leur existence. L'hiver revient dans notre corps.
Je t'attendais depuis si longtemps. Voilà des minutes -ou peut-être sont-ce des heures, je ne me rappelle plus trop. Mon âme endolorie par les frasques de l'écume... Ma mémoire n'est plus grand chose, si ce n'est cette bouillie de sable et de sel, de douleur magnifique qui m'oublie et me transperce. Un corps abandonné qui ne sait plus ce qu'il est, qui ne sait plus ce qu'il vaut. Est-ce le ciel au dessus ? Est-ce la terre en deça ? Que fais-je ici ? Dame noire, attends moi au virage, mes roues sont brisées par trop de flèches de Cupidon amer et je ne sais plus par où je respire. Mes poumons ou mon coeur ? Rien n'est plus très clair dans mon esprit. Je vois la fin de mon monde à chaque seconde, mais chaque seconde s'éternise, et le temps devient lent. Je suis si légère, et je lève la tête vers le ciel -ou bien est-ce le sol, je ne sais toujours plus- et j'essaie de sortir, un élan de survie. Un élan de volonté.
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