Paris efflorée

Dans les bras solitaires d'une brume aux abois
Je lance vers le ciel mes supplications
Et tenant le mur de mon dos de danseuse,
J'espère l'impossible, une main derrière moi
Et des lèvres sur les miennes
Une rage incontrôlée

Sous-jacentes extases en automne avancées
Tu aurais sous tes veines des larmes
Et ce corps qui est tien porterait sur ses pieds
Quarante-cinq kilos de rien
De sombreur lacrymale

Car le train est sordide
Les passagers clandestins
De mon corps qui palpite
De ce coeur qui est tien.
Lentement, mes poignets
S'offrent à tes baisers,
Tes lèvres comme des clous
Me crucifient.

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