Tous les draps du monde ne me suffisent plus, j’ai besoin de la chaleur des pensées, de doigts recroquevillés contre les miens. Je me réveille la nuit : noir. La lune éclaire ce qui reste de la nature entre deux villes sauvages. L’ombre des arbres vole dehors, leurs branches mornes et nues me rappellent les veines qui s’étiolent dans mon coeur, et l’éthanol dans mes artères. Abreuve, abreuve. Mon alcool est fait de rêve et de décibels, naviguant dans mes cheveux, des fées. La nuit, je ne dors plus, de peur de ne plus avoir la force de me réveiller.
Le radiateur est éteint ; de toutes façons, avec ou sans, j’ai froid.
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