Tes cris, le roman de ta vie.
Lancés dans le vide, je les écoute. Tu me murmures dans l'oreille tes pleurs absents et j'appuie sur tes yeux et ton coeur pour presser tes peurs comme un fruit trop mûr. Un jus acide s'épanche et s'élance sur mes joues, procuration des tiennes, empreints du même sel que la mer. Soudain, j'écris ton poème. Distillé par mes veines, il bat la mesure. Et l'horreur n'a de pareille qu'en ce lieu si sordide où je découvre ton absence, nue et pure comme une peau vierge de bleus, mais rougie par le froid.

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