L'amour à deux, c'est drôle. Dans le Tu, il y a toujours un Je. Toujours un rapport à soi-même. Toujours soi, dans l'autre. L'amour avec un grand A, ce ne serait pas celui qu'on dit aux autres, celui qui n'invoque ni soi, ni l'autre ; mais l'audience du long-métrage ?

Il est beau comme l'hiver, et frais comme l'été. Sourire vampirique, et regard de vin.

Je ne te parle pas de toi, car tu te connais, je te connais, nous connaissons les je de l'autre. Mais au-delà, en dehors de la pièce blanche et verte qui construit ma bulle, au-delà du savon poli qui salue la fenêtre ; il y a quelque de chose de doux et chaud au coeur.

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