Un robot à soupirs boiteux s'avance sur le rivage,
Enjambe le blanc bateau de vagues anthropophages.

On le voit dévêtu, courir à plein poumons
Sur l'odeur orangé du tableau de ce ton ;

Il attrape dans le noir un poignet de sable
Auquel Charon donne soudain un coup de palme.

Livide de l'espace, l'homme emporte avec lui
Ses souvenirs, ses chants, ses Modigliani.

Et un jour

On apprend, dans la bouteille salée, au fond
Que le bonheur se finit au bout de l'horizon.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire